Donc après nos 10h de routes, on arrive à Yangon à 5h du mat, toujours avec douceur et delicatesse.
On demande où est le bus pour la plage, pas de chance c’eqt dans l’autre station de bus à 30km.
On embarque dans un taxi, avec un moine qui se fait déposer dans un monastère magnifique.
On arrive à la bonne station de bus, personne ne parle anglais. La plage ou on va n’est pas très fréquentée des touristes européens. On finit par prendre un ticket de bus sans être vraiment sur de ce qu’on fait mais on arrive pas a faire comprendre au taxi quelle compagnie de bus on voulait à la base.
On monte dans le bus, nous sommes les seuls touristes. On a l’air conditionné, le confort s’arrête là. On va vivre une expérience assez marante. Le bus part rempli mais s’arrête toutes les 5 mn pour récupérer des gens qui font des morceaux de trajet. Ils s’assoient dans l’allée sur des petits tabourets.
Des marchands montent également en route pour nous proposer des fruits, gâteaux. On a l’impression que le trajet ne finira jamais mais l’ambiance est sympathique! Douce attention: le conducteur de bus distribue des petits sachets pour que les gens crachent dedans plutôt que par terre!
Minute crado:
Ici le crachat est un sport national: la majorité des gens mâche à longueur de journée des noix de betel. En gros ça fait du jus rouge dans leur bouche, ça leur pourrit les dents et ils crachent ça partout dans la rue en mignons jets de bavouilloux rouge degueu. Et même parfois ça splash sur nos mollets. Mais bon on finit par s’habituer…non en fait on s’habitue pas mais bon hormis ce léger défaut culturel ils sont quand même trop sympas!
Allez après toutes ces péripéties, on arrive à la beachhhh! Ok c’est pas la plage typiquement paradisiaque d’Asie mais c’est une belle étendue de sable blanc. La mer du Bengale est (très, trop?) chaude, le vent rafraîchissant malgré les 36 degrés, on dort dans un vrai lit après 4 jours de confort spartiate, on mange du poisson grillé et on se fait masser…On est bien!
Les sans revenus fixes que nous sommes embrassent bien fort les travailleurs que vous êtes! Des bisous